À propos de l'auteur
André Deslongchamps,
ingénieur retraité, génie physique
André Deslongchamps est né le 09 octobre 1951 à Terrebonne, Québec.
André vit son enfance, son adolescence, à Ville-Jacques-Cartier, fusionnée depuis à Longueuil, et il fréquente ses écoles, dont la polyvalente Gérard-Filion. Il entre au CEGEP Édouard-Montpetit en septembre 1968 et obtient un DEC en sciences-pures, en avril 1970. Il s’inscrit alors à l’École polytechnique de l’Université de Montréal de laquelle il gradue en génie physique, en avril 1974.
André rejoint le groupe Recherche opérationnelle du Service de la recherche de Sidbec-Dosco, complexe sidérurgique, aujourd’hui Arcelormittal. La mission du groupe : implanter des ordinateurs afin, ultimement, de commander des fours-à-arcs électriques produisant de l’acier au carbone. Responsable du hardware dans le jargon, André s’occupe des interfaces procédé-ordinateur et opérateur-ordinateur : instrumentation, écran-clavier, saisie de données…
Été 1981, André accepte un poste d’ingénieur en automatisation à la station d’épuration des eaux usées de la Communauté urbaine de Montréal, entité administrative aujourd’hui disparue. Cette station en construction doit récupérer et traiter toutes les eaux usées de l’île de Montréal, avant de les rejeter dans le fleuve St-Laurent : station de pompage unique au monde, bâtiment de prétraitement, bassins de décantation, filtres-presses, incinérateurs à boues, incinérateurs à écumes, bâtiment de chloration… Bien sûr, le complexe doit être entièrement automatisé, ce qui représente entre quinze mille et vingt mille points d’entrées-sorties analogiques, numériques, aux interfaces procédés-ordinateurs : multiples immenses salles de commande, tableaux synopsis, logique à relais, automates programmables, télémétrie, télécommande, tout y est. En particulier, il faut intercepter les eaux déjà collectées par les égouts de l’île. Et il en va, rive nord, rive sud, de la construction d’immenses intercepteurs et de structures de dérivation sous les collecteurs existants. Entre autres mandats, André conçoit l’automatisation des intercepteurs ainsi que l’instrumentation d’une station–laboratoire miniature d’épuration des eaux, à l’échelle de la vraie, servant à choisir produits chimiques et dosages adéquats.
Printemps 1989, André devient ingénieur en électronique pour la Ville de Montréal. Il conçoit des réseaux avertisseurs-incendies, avertisseurs-intrusions, et de surveillance par caméras dans les bâtiments de la ville : hôtel-de-ville, garages municipaux, bibliothèques, arénas, complexes sportifs, piscines, pataugeoires, maisons de la culture, postes de police, casernes de pompiers, édicules de parcs, stations de traitement de l’eau potable…. Suite à une réorganisation d’envergure de son ingénierie du bâtiment en 1997, la Ville lui confie la gestion de contrats de construction-rénovation de son parc immobilier, octroyés à des entrepreneurs privés : respect du budget, du calendrier et de la teneur des travaux. André terminera sa carrière avec cet employeur en réalisant, 2011-2012, un site intranet, informatisant, reliant, correspondance de chantier, documentation, protocoles, directives…, touchant les contrats de construction.
André est retraité depuis août 2012.